HISTOIRE
&
GENEALOGIE
de
CEBAZAT (Puy-de-Dôme)

   

 

 

 

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LES CROIX DE CEBAZAT

Durant les trois derniers siècles, une dizaine de croix furent répertoriées sur la commune de Cébazat.
Aujourd’hui, il en reste cinq réparties dans la ville dont la plus ancienne, la croix d’Autreix existait déjà sur un plan de la ville datant de 1754.
Au fil du temps, ces croix ont subi les alea de l’histoire : destruction lors de la Révolution, suppression ou déplacement lors de l’aménagement urbain. Leur étude met en évidence leur richesse symbolique et architecturale trop souvent ignorée et les quelques précieux monuments qui subsistent encore, messagers de notre histoire locale, méritent donc toute notre attention.

 

 

Le symbole de la croix
Dressée parfois depuis des siècles à la croisée de chemins, dans un coin de rue ou un angle de place, la croix est le signe principal de la chrétienté. A qui sait l’observer, elle parlera de la crucifixion de Jésus et de sa résurrection, de l’évangélisation de nos contrées, de la foi des hommes et de leurs prières. C’est surtout à partir du XIe siècle que des croix furent érigées un peu partout en France.
Leurs situations géographiques et l’usage qu’il en est fait permettent une désignation plus précise de celles-ci. Nous ne citerons que les principales.
- Les croix de chemin
Les croix de chemin ou de carrefour guidaient le voyageur et lui assuraient la protection divine
On les trouvait à l’entrée du village, à un carrefour ou le long d’un chemin. Elles pouvaient être aussi un repère géographique, une limite de propriétés ou de territoires.
- Les croix de procession
Autrefois, les processions se déroulaient en de nombreuses occasions : lors de fêtes religieuses (Toussaint, Rogations), lors des épidémies ou encore lors des fêtes patronales durant lesquels les paroissiens se rendaient à la croix dédiée au Saint protecteur de la paroisse.
- Les croix de missions
A partir du XIXe siècle, les missions se généralisent dans chaque paroisse afin de raviver la foi des habitants. Des croix étaient érigées après plusieurs journées de prières et de processions organisées dans la commune.
- Les croix de cimetière
Messagères de la vie éternelle après la mort, elles existent dans chaque cimetière dont elles dominent l’ensemble des tombes.

Nous trouvons à Cébazat:
2 croix de mission qui furent érigées, l’une en 1853 (place de l'église) et l’autre en 1901 (rue du 11 novembre)
1 croix de chemin et de procession nommée la croix d’Autreix (bd Jean Moulin)
1 croix de procession dédiée à St Longison (avenue de la République)
1 croix de cimetière installée en 1879

Croix de bois, croix de fer
Le bois était une matière peu résistante aux altérations du temps, il est normal que les croix les plus anciennes qui sont parvenues jusqu’à nous soient en pierre ou en métal.
A Cébazat, la proximité des carrières de Volvic explique l’usage de cette pierre pour les cinq croix encore présentes. Mais seule la croix du cimetière datant de 1879 et sculptée par Mr CHANEBOUT est entièrement en pierre de Volvic.
Le fer forgé et la fonte servent principalement à la fabrication de la partie sommitale d’une croix comme c’est le cas pour les quatre autres croix de Cébazat dont la base est en pierre de Volvic.


Fleuron en métal de la croix de mission de 1901  

Socle en pierres de Volvic de la croix d'Autreix

 

 


La croix : un monument architectural
Toutes les parties d’une croix répondent à une nomenclature architecturale bien précise. Elles sont désignées par un nom et par un qualificatif bien définis, comme pour n’importe quel autre monument.


Croix de mission de 1853

La croix cerclée
Quatre des cinq croix de Cébazat sont dites cerclées, c'est-à-dire que l’intersection des bras de la croix s’inscrit dans un cercle. Celui-ci peut-être plus ou moins régulier et présenter différentes formes mais les branches de la croix dépassent toujours du cercle qui est généralement derrière les bras de la croix.

Croix cerclée tréflée de la croix du cimetière

  Croix en raquettes de la croix de mission 1853

Les plus anciennes croix cerclées sont irlandaises, d’où l’appellation fréquemment utilisée de « croix celtiques ».
On les appelle aussi « croix nimbée », du nom de l’anneau souvent représenté comme un disque lumineux autour du Christ ou d’un Saint que l’on appelle un nimbe.
Chez les chrétiens, le cercle est symbole de l’éternité : de la vie éternelle et de l’amour éternel de Dieu. Il représente aussi les 5 plaies que le Christ portait lors de la Crucifixion.
Pourtant, la signification de ces croix répond à plusieurs hypothèses. On dit que St Patrick aurait béni le symbole païen de la déesse de la lune (qui est un cercle) avec une croix, créant ainsi la première croix celtique et symbolisant la suprématie du christianisme. Cependant, la première croix celtique daterait de plus de 10 000 ans et ne serait donc pas d’origine chrétienne.

 

 
LA CROIX D’AUTREIX OU «CROIX DES TROIS»  

Une croix de chemin et de Rogations
Probablement la plus ancienne croix de Cébazat datant d’avant 1754, elle portait le nom de « Dos Treys » signifiant « des trois » en patois. Elle doit son nom à son emplacement au carrefour de 3 chemins.
Elle se situait alors en dehors de la cité, au milieu des cultures traversées par le Bédat qui poursuivait son cours pour rejoindre Gerzat plus à l’Est. 
La croix d’Autreix fut sans aucun doute une croix de chemin. Elle servait de repère aux voyageurs et permettait de localiser très facilement une des voies d’accès à la ville de Cébazat à l’Ouest, à Riom au Nord et à Gerzat au Sud-Est.
Cependant, sa localisation au milieu des cultures, laisse supposer qu’elle fut aussi une croix de Rogations.  Cette fête remonte au Ve siècle. Les trois jours des Rogations, (du latin rogare : demander, prier) les lundi, mardi et mercredi précédant l’Ascension, curé en tête, des processions traversaient la commune, s’arrêtant aux différentes croix afin de bénir les terres et les cultures et d’en éloigner les calamités. Chaque croix était ornée de guirlandes, de couronnes et de fleurs.

 

 

 


La croix dos treys sur le plan de 1754

Une croix fleurie et « végétale »
L’ensemble du monument mesure environ 3 m de haut comprenant sur plus des deux tiers de la hauteur une partie basse en pierre de Volvic. L’emmarchement est une base de forme carrée comportant une seule marche et qui confère une meilleure assise par sa largeur accrue. Le piédestal de forme cubique est surmonté d’un socle, avec un anneau de maintien en fer. Le fût octogonal et le chapiteau sont dépourvus de tout ornement.
La croix sommitale en fonte se distingue du reste de l’œuvre par sa richesse ornementale. De petite taille, 80 cm de haut sur 63 cm de large, elle présente des entrelacs de végétaux tous symboles de la vie du Christ.
   
 
La croix d’Autreix est une croix celtique dont l’anneau chargé de fleurs passe devant le bras horizontal de la croix à main droite du Christ pour se cacher à l’arrière du bras de l’autre côté. Ce cercle figure les cinq plaies du Christ lors de sa crucifixion qui s’illustrent aussi ici par la présence d’une fleur à 5 pétales                   

 


Partie sommitale de la croix d'Autreix

Fleurs et feuilles d’acacia : l’acacia fut utilisé pour construire l’Arche de Noé, la Tente du Rendez-Vous et de l’Autel. Il a la réputation d’être imputrescible et représente l’immortalité


  


Une croix fleurie : l’ornement des fleurons dessine 3 pointes qui symbolisent la Trinité. Une fleur de lys est tournée vers l’intérieur et représente la pureté divine

Un des trois clous, symbole de la crucifixion du Christ
 

LA CROIX DE ST LONGISON

Un saint guérisseur
Parmi les 5 croix actuelles de Cébazat, celle de St Longison est la seule dédiée à un Saint.
De son vrai nom Longis, il est né en Allemagne à la fin du VIe siècle et ses parents païens refusent qu’il soit baptisé. Il quitte son pays natal pour se rendre en Auvergne où il est baptisé. Il aurait été abbé à Cébazat dont il est le second patron après Saint Etienne.
L’histoire attribue à St Longis la guérison de Dagobert alors atteint d’une fièvre incurable. A Cébazat, le 3 juillet 1703, un procès-verbal atteste d’une guérison miraculeuse dans l’église sur une femme possédée du démon ou peut-être plus simplement atteinte d’épilepsie. En 1849, Clermont-Ferrand et toutes les communes alentour furent touchées par une épidémie de choléra. St Longison fut imploré et même si le pourcentage de guérisons diffère peu de celui des autres communes, Cébazat connut, proportionnellement à sa population, une moindre mortalité que les habitants attribuèrent à St Longison. Une croix érigée après l’épidémie lui fut dédiée et sur le socle de la croix, une plaque en bronze aujourd’hui disparue portait l’inscription « A S LONGIZON EN ACTION DE GRÂCES DE LA DELIVRANCE DU CHOLERA 1849 ». 

Une croix déplacée ?
La croix St Longison est située aujourd’hui rue de la République.
La similitude du socle de la croix St Longison (photo de gauche) avec celui de la croix d’Autreix (photo de droite) laisse supposer que ces deux croix dateraient de la même époque.
Or, la croix de St Longison n’apparait pas sur le plan de 1754, contrairement à la croix d’Autreix. 

A quelques mètres de son emplacement actuel, il existait 2 croix : la croix Leymery en 1754 qui disparut avant 1831 et la croix Chaponet représentée en 1831 sur le cadastre napoléonien mais dont on ignore le devenir.

S’agit-il alors de la même croix déplacée plusieurs fois ?

A-t-on réutilisé le socle d’une de ces croix pour y ériger la croix de St Longison en 1849, seule survivante d’un aménagement urbain sans doute intensif ? Difficile à dire.

Une croix de Rogations  
A la fin du XIXe siècle, on se rendait en procession à la croix de St Longison le premier jour des Rogations. En 1891, il s’agissait bizarrement du seul hommage fait à cette croix durant l’année car même la fête de St Longison célébrée le dimanche avant sa fête officielle du 26 octobre se déroulait sans pompe ni éclat et sans visite à la croix.

Déroulement des processions lors des trois jours de Rogations, d’après le coutumier de l’église en 1891
« 1er jour des Rogations : ce jour-là, on se rend à la croix de St Longison, route de Clermont, où station. Si les chemins le permettent, on tourne à droite pour descendre le long de l’enclos Barre, et rentrer à l’église en allant faire le tour par le pont de la Gage.
- 2ème jour des Rogations : on se rend à la croix placée à l’angle des rues sous la ville et des Martres, où il y a station et bénédiction et on rentre par la rue des Martres.
- 3ème jour des Rogations : station à la croix de Châteaugay*, rentrée à l’église en passant le long du mur méridional de l’enclos Daupeyroux, et devant la porte d’entrée du Couvent. »

* La croix de Châteaugay était sans doute la croix de Sibony

 


La croix de St Longison

Une croix « fleurdelisée »

La croix de St Longison est un monument d’une hauteur de 3 m environ et se partage en deux parties presqu’égales : la partie basse en pierre de Volvic et la croix sommitale en fer forgé. Celle-ci est composée d’entrelacs en forme de cœur symbolisant l’amour du Christ et le Sacré-Cœur. Les mains du Christ présentent 2 doigts levés symbolisant le geste d’une bénédiction.
Les fleurons du croisillon se terminent en fleur de lys.
La fleur de lys est un véritable symbole chrétien. Elle représente la pureté virginale, la blancheur et se trouve souvent associée à la Vierge et à l’Immaculée Conception. Il fut donc un ornement fréquemment utilisé en architecture. C’est à partir des Capétiens, à la fin du Xe siècle, que la fleur de lys devient un symbole royal et deux siècles plus tard, Louis VII en fait officiellement un décor royal et héraldique.

En 1831, Louis-Philippe ordonne la suppression et l’interdiction de toutes les représentations publiques de la fleur de lys, mais par bonheur, cet ordre ne fut guère appliqué en architecture.

 

 
LA CROIX DE MISSION DE 1853

Emplacement
La croix fut d’abord installée en 1853 sur la place de l’église, derrière les arbres actuels. Elle était orientée, c'est à dire qu'elle était tournée vers l'Est.
 
En 2013, lors de l’aménagement de la place et la construction de logements, la croix fut déplacée au pied de la Lanterne des Morts, face au Nord, juste devant l’entrée de l’église.

La hauteur totale de la construction peut être estimée à plus de 5 m.
Le fut est symétrique puisque formé de 2 parties de 83 cm.
Le dé de 34 cm de haut a une grande importance sur cette croix puisqu’il rassemble à lui seul et grâce à ses 6 blasons, un maximum de symboles religieux. Il supporte une croix sommitale dite « grecque » à 4 bras égaux.
La partie inférieure est en pierre de Volvic et sur le socle on trouve gravé en lettres romaines "MISSION DE 1853".
Toute la partie supérieure boulonnée sur le socle est en métal.
Le fût est formé de 2 colonnes à 6 faces séparées par un chapiteau.
Chaque face représente une voute terminée en ogive lancéolée recouverte par une forme en toit pour les plus hautes

 


Place de l'église et la croix de mission à droite

Quelques symboles religieux sur les blasons du dé supérieur

                                  


ogive lancéolée

face supérieure du fût
 Inscription JS (JésuS)

 

 

 

 

 


Une lance, une bourse (argent perçu par judas pour sa trahison) , un crâne (« Le crâne humain fait référence au Golgotha, "le mont du crâne" en hébreu, lieu de la crucifixion ») 2 tibias croisés
les chrétiens utilisaient fréquemment le crâne et les os croisés pour symboliser la mort.

 

 

Les dés utilisés par les soldats pour s’attribuer les vêtements du Christ,
les tenailles pour arracher les clous et descendre son corps, le fouet (il fut fouetté avant d’être crucifié)
4 roseaux (Sceptre dérisoire de Jésus et aussi roseau avec une éponge imbibée de vinaigre), la coupe de l’Eucharistie, le coq, rappelant la parole de Jésus annonçant à Pierre sa trahison avant que le coq ne chante trois fois.
 

 

 
LA CROIX DE MISSION DE 1901

Emplacement
Cette croix de mission fut érigée fin 1901 après 3 semaines de prédications débutées le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception de la très Sainte Vierge.
La croix de mission de 1901 est actuellement située rue du 11 novembre.
Mais elle ne fut toujours à cet emplacement puisqu’elle était sise rue des Martres.
Le 16 décembre 1901, Melle Jeanne BOEUF vend une parcelle à Mr Antoine FAURE, curé de Cébazat, avec pour condition, l’installation d’une croix de mission sur la parcelle.  Cette croix fut donc d'abord installée quartier des Martres où, d’après les anciens de Cébazat, elle  existait encore dans les années 1940 et servait aux processions se dirigeant vers le cimetière. La croix aurait donc été déplacée à son emplacement actuel durant la deuxième moitié du XXe siècle.

Description de la fête de clôture de la mission 1901
Dans le récit de la cérémonie de clôture de la mission qui eut lieu le 29 décembre, récit que l’on trouve dans la revue « La semaine de religieuse », il est noté ceci :
« Une croix de mission en fer forgé et artistement décorée devait être placée dans le quartier des Martres, et, en attendant l’heure, avait été placée dès le vendredi, à l’entrée du sanctuaire, sur un lit de parade richement orné par des mains pieuses et habiles. Voulant donner à cette cérémonie finale tout l’éclat possible, les Pères avaient fait appel au concours de tous, et tous ont répondu à cette invitation qui leur allait au cœur. Quarante musiciens appartenant à diverses sociétés musicales de Cébazat sont venus s’offrir pour escorte à l’image du divin crucifié. Cent hommes qui, les jours précédents avaient porté Jésus dans leur cœur, ont voulu porter son image sur leurs robustes épaules et sont venus en solliciter l’honneur. (…)
Aux Martres, le RP Supérieur n’écoutant que son zèle et comptant pour rien les fatigues des jours précédents, a pris encore une fois la parole pour faire ses adieux à la chrétienne population de Cébazat qui lui avait été si sympathique. Et il l’a fait en termes émus qui ont profondément touché l’assistance, et lui ont fait acclamer Jésus et sa croix. »

Description de la croix
Cette croix de mission a une partie inférieure en pierre de Volvic, comprenant un piédestal sans emmarchement.
La partie supérieure est en fer forgé plat sans séparation visible entre le fut et la croix sommitale. L’ensemble mesure environ 4.60 m.

Le fut et la croix sommitale sont en fer forgé d’une seule construction simple et linéaire sans séparation entre les deux, finement ciselée et composée d’une succession de volutes en « S » identiques et de même orientation sur la partie verticale.


le trèfle à l'extrémité des bras de la croix sommitale est symbole de la Trinité

 


La croix de mission de 1901

 
Socle de la croix en pierre de Volvic


Volute en S symbole de l'unification du ciel et de la terre

 

 
LA CROIX DU CIMETIERE

La croix située à l’entrée sud du cimetière de Cébazat date de 1879.
Elle fut construite à la demande de Mr PYRENT de la PRADE, alors maire de Cébazat (de 1878 à 81).
En pierre de Volvic, elle fut sculptée par Messieurs CHANNEBOUX et SOULIER de Volvic pour la somme de 350F (1144 euros) !
CHANNEBOUX ,descendant d’une longue lignée de tailleurs de pierres , est un maître- sculpteur qui a rayonné dans quasiment toute la France.
On lui connait la Fontaine de Volvic en 1851, une croix de mission à Volvic, le tombeau en lave du prince Lebron de Plaisance dont il a sculpté le buste sur place et qui se trouve au Père Lachaise à Paris, le bas-relief du général Poniatowky dans l’orangerie du château de Crouzol, les tombeaux de MM Rolin et Grenier à Riom.

 

Histoire des cimetières de Cébazat
Cébazat a eu plusieurs lieux de sépulture :
 - L'intérieur de l'église réservé a
ux familles les plus aisées, les bienfaiteurs, les nobles et le haut clergé jusqu'en 1776, date à laquelle il fut interdit d'enterrer dans les églises pour des raisons de salubrité évidentes.
- Le cimetière place de l'église où l'on distinguait l'emplacement du porche devant la porte de l'église et le reste du cimetière.
- Certaines personnes étaient aussi enterrées dans l'enceinte du cloître.
Au début du XVIIIe siècle, le cimetière fut déplacé rue de La Couchet à l'emplacement actuel de la caserne des pompiers.
En 1860 , la commune reconnait que le cimetière est trop petit et qu’il n’est pas assez éloigné des habitations. Cependant, elle n’a pas les moyens financiers de déplacer le cimetière et préfère acheter une parcelle en limite pour l’agrandir.  
C'est seulement
entre 1877 et 1879 que la translation du cimetière à l’emplacement actuel est réalisée.

Description
La croix était une croix de rogation et représentait une station de la procession organisée par le curé lors de la Toussaints. Un Libera (prière pour les morts) était chanté au pied de la croix à la Toussaint.  
Cette croix de cimetière est une croix entièrement en pierre de Volvic mais porte cependant des consoles en métal. L'ensemble mesure environ 5.50 m.
Sur le piédestal est gravée une inscription en écriture romaine : Requiescant in pace – 1879  (« Repose en paix-1879 »)
 

Le pied du fût est entouré de 4 consoles en fer forgé à section carrée, terminées par des rouleaux spiralés à enroulement inversé, fermées sur la partie basse , ouvertes vers l’extérieur en haut.
Le tout est cerclé sur le fut, les consoles ayant pour rôle de renforcer le maintien du fut.
 

 


La croix du cimetière

 


La croix sommitale est cerclée d'un anneau tréflé symbole de la présence divine et de la Trinité.

 

   

 

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