
Ticket de tirage au sort
des soldats |
Le mode de recrutement
des soldats : un
tirage au sort
La conscription, adoptée en 1798, est une méthode de recrutement
des militaires servant dans l’armée française et des Gardes
Nationaux. Chaque année, tous les jeunes hommes âgés de 20 ans et
que l’on nommait les « conscrits » devaient se présenter au conseil
de recrutement de leur commune. Après une visite médicale
obligatoire, un tirage au sort au moyen de billets numérotés avait
lieu.
Les numéros inférieurs à un numéro défini désignaient les hommes
« bon pour le service » qui intégraient l’armée active pour une
durée de 7 ans, les autres étaient exemptés d’armée mais
constituaient une « réserve » et entraient dans la Garde Nationale.
Par exemple à Cébazat , Gilbert BARDIN tira le n°38 qui le plaça dans l'armée
active, tandis que Claude BARTHELEMY tira le n° 191 et intégra la
Garde Mobile. Il est aisé de comprendre l'inquiétude des familles et
de tous ces jeunes jeunes au moment de ce tirage qui allait
conditionné leur vie et celles de leurs familles . Soit ils
restaient Garde Mobile dans leur commune, continuaient de travailler,
pouvaient se marier et avoir des enfants, soit ils entraient dans
l'armée active pour une durée de 7 ans.
|
Liste des Cébazaires que le tirage au sort a placé dans le
contingent , qui se sont faits remplacés et ont de ce fait rejoint
la Garde Mobile. Ils ont participé à la guerre de 1870-71 en tant
que GM.
(cliquez sur les noms ou sur l'intitulé de la fiche pour accéder à
la fiche matricule)
ARNAUD Antoine
fiche contingent vue160 / /fiche
GM vue31
AVEL Antoine
fiche contingent
vue56 / /
fiche GM vue50
BARDIN Gilbert
fiche contingent
vue158 / /
fiche GM vue30
BARTHELEMY François
fiche contingent
vue115 / /
fiche GM
vue52
DESMARTIN Etienne
fiche contingent
vue111 / /fiche
GM vue50
EMERY Pierre dit Paul
fiche contingent: registre lacunaire
fiche GM
vue42
|
Le
remplacement
Un soldat tiré au sort et qui devait intégrer l’armée active
pouvait se faire remplacer en rémunérant un volontaire qui
accepterait de prendre sa place. Le remplacé entrait alors dans la
Garde Mobile sans possibilité de remplacement.
Ainsi , 6 Cébazaires versés dans le contingent par leur tirage au
sort se firent remplacer et rejoignirent la Garde Mobile. Ils durent
cependant partirent à la guerre comme tous les autres Moblots.
François ARCHIMBAUD,
né le 19 janvier 1845 à Cébazat, fils de Longison et Anne
BEAUMEL , fut versé dans la GM par tirage au sort, mais il se
porta volontaire pour remplacer un certain DUPLAIR de la classe
67. (voir
sa fiche militaire-
vue48)
Nom prénom |
né à Cbz |
parents |
métier |
date de remplacement |
ARNAUD
Antoine |
23.6.1849 |
Etienne et Jaq. Chapon |
cultivateur |
4.8.1870 |
AVEL Antoine |
9.7.1847 |
Antoine et Anne
Archimbaud |
cultivateur |
12.6.1868 |
BARDIN Gilbert
|
24.12.1849 |
Bonnet et Mich.Lignières |
propriétaire |
30.7.1870 |
BARTHELEMY François |
25.2.1848 |
François et Anne Gilbert
|
cultivateur |
28.4.1869 |
DESMARTIN Etienne |
8.3.1848 |
Marien et Marie Simonet
|
cultivateur |
16.4.1869 |
EMERY
Pierre dit Paul |
11.12.1847 |
Antoine et Jeanne Orine |
|
|
|
Liste des militaires dispensés
(accès à leur fiche militaire)
BARTHELEMY Claude
vue49
BENOIT Jacques
vue41
BOUCHE Jean
vue55
COMMANDOIRE André
vue40
DEBORD Jean
vue40
DUPUY Pierre
vue7
FREDET Charles
vue42
|
L'exemption du contingent ou de la Garde Mobile
La
dispense du service militaire était accordée pour plusieurs raisons
: soutien de famille, handicap mental ou physique ou encore si un
enfant de la famille était déjà engagé dans l'armée active.
Ceux
qui étaient exemptés du contingent étant soutien de famille
rejoignaient la GM , ce qui leur permettait de rester au pays. Mais
à la mobilisation de la GM, certains durent toutefois partir à la guerre.
BABUT
Guillaume * |
7.8.184 |
Marien et Marie Rigaud |
fils de veuve |
BARTHELEMY Claude
|
23.5.1845 |
Sébastien et +Anne Bardin |
soutien de famille |
BENOIT Jacques
|
30.7.1846 |
Jean et Annette Avel |
réformé |
BOUCHE Jean |
10.7.1845 |
+François et Jeanne Lignière |
soutien de famille |
COMMENDOIRE André |
25.7.1847 |
+Pierre et Antoinette Amy |
fils de veuve |
DEBORD Jean |
7.7.1847 |
Jean et Françoise Breuil |
ayant un frère sous les drapeaux |
DUPUY Pierre |
27.7.1850 |
+Pierre et Marie Lecourt |
fils unique de veuve |
EMERY
Pierre dit Paul * |
11.10.1747 |
Antoine et Jeanne Orine
|
fils de veuve |
FREDET Charles |
3.5.1847 |
+Etienne et Catherine Barrière
|
fils de veuve |
*Guillaume BABUT et
Pierre dit Paul EMERY furent exemptés en 1868 , étant fils de veuve.
Cependant, ils durent partir à la guerre intégrant l'armée de la
Loire quand la Garde Mobile fut mobilisée.
|
Liste des jeunes Cébazaires que
le tirage au sort a placé dans le contingent et qui ont participé à la guerre de 1870-71
(Les listes peuvent être incomplètes car les registres
présentent des lacunes)
AUDEBERT Pierre vue158
AVEL Antoine
vue111
COULON Etienne
vue160
FREDET Etienne
vue159
GARDETTE François
vue156
LIGNIERES André
vue113
LIGNIERES René
vue7
MIGEON François
vue58
NEUIL Jean
vue56
PELISSIER Antoine
vue111
ROUGER Jean
vue156
SIMONET Jean
vue194
|
L'armée active
Tous les Cébazaires de
l'armée active furent donc engagés dans la campagne d'Allemagne dès
la mi-août pour certains. La classe 70 , composée de jeunes
nés en 1850, quittera Clermont-Ferrand le 15 octobre 1870.
Un seul soldat , François MIGEON engagé dans le siège de Metz, est
mentionné comme prisonnier des allemands à partir du 29 septembre
1870. Mais il convient de considérer que de nombreux autres firent
partis des quelques 400 000 soldats français maintenus en captivité
dans toute l'Allemagne durant l'hiver 1870-71.
Voici une liste sans doute incomplète des soldats de lignes natifs
de Cébazat ainsi que leur affectation.
soldat |
né à
CBZ |
parents
|
date de
départ à l'armée |
affectation |
AUDEBERT Pierre
|
25.4.1849 |
Antoine et El.Archimbaud |
11.8.1870 |
93e RI -Armée du Rhin |
AVEL Antoine |
27.7.1850 |
Jean et Françoise Avel |
15.8.1870 |
11e régiment de hussards |
COULON Etienne |
30.7.1849 |
Ant. et Anne Archimbaud |
13.8.1870 |
77e RI |
FREDET Etienne |
16.8.1849 |
Etienne et Cat. Barrière |
13.8.1870 |
77e RI |
GARDETTE François |
21.12.1849 |
François et Gab. Grenier |
11.8.1870 |
93e RI -Armée du Rhin |
LIGNIERES André |
30.12.1850 |
Gilbert et Jeanne Janoux |
15.10.1870 |
11e régiment de hussards |
LIGNIERES René * |
8.12.1850 |
Joseph et Marie Amy
|
15.10.1870 |
83e RI |
MIGEON François |
26.10.1847 |
Jean et Marie Carrier |
20.7.1870 |
59e RI
-
Fait prisonnier à Metz le 29.10.1870 |
NEUIL
Jean |
26.6.1847 |
Martial
et Marie Pataud |
22.7.1870 |
campagne d'Allemagne du
22.7.1870 au 31.8.1871 |
PELISSIER Antoine |
13.10.1850 |
Antoine et Gab.Gardeche |
15.10.1870 |
83e RI |
ROUGER Jean |
31.1.1849 |
Claude et Marie Mignard |
11.8.1870 |
93e RI -Armée du Rhin
|
SIMONET Jean |
11.10.1850 |
Claude et Anne Fredet |
15.10.1870 |
83e RI |
*René LIGNIERES se
fera remplacé à partir de 9 septembre 1871 mais auparavant, il
participera à la guerre au sein de l'armée régulière. Sa fiche
matricule du contingent est lacunaire dans les registres.
|

"L'attaque" de L.P.Sergent-
1876 |
La Garde Mobile :
les Moblots
Le terme « moblots » en argot parisien désignait les hommes de la
Garde Nationale en 1848. Cette appellation fut largement reprise
pour la Garde Mobile 20 ans plus tard.
La Garde Mobile telle qu’elle existe à la veille de la guerre de
1870-71 fut organisée par la loi Niel du 1er janvier
1868. Elle est issue de la Garde Nationale existant depuis la
Révolution Française, composée à l’origine de volontaires âgés de 20
à 60 ans chargés de faire respecter l’ordre dans chaque commune. La
première Garde Nationale parisienne composée de 48 000 hommes était
d’ailleurs dirigée par un auvergnat bien connu, le marquis de La
FAYETTE. La loi Neil définissait la Garde Mobile comme une force
auxiliaire de l’armée active chargée de la défense des places
fortes, des côtes et des frontières de l’Empire et au maintien de
l’ordre intérieur.
Le témoignage d'un
Moblots du Puy-de-Dôme symbolise parfaitement la situation de
l'armée française au moment où la Garde Mobile est appelée en
renfort d'une armée anéantie par l'ennemi.
Un de nos
caricaturistes prenant le genre sérieux a représenté au
moyen d’un groupe la situation actuelle de la France. Le
drapeau est encore debout. Un homme de la ligne, épuisé
de fatigue, s’affaisse en laissant aller à terre son
fusil, mais en se cramponnant à la hampe.
Un mobile se dresse à côté de son camarade abattu, la
mise simple, la mine fière, l’œil menaçant serrant
fortement son arme à la main droite ; il soutient de la
main gauche le drapeau et s’écrie : Frère, il ne tombera
pas ; à moi maintenant de la tenir. »
Extrait de "La
semaine religieuse" 24 décembre 1870
|
 |
La Garde Mobile du Puy-de Dôme :
le 32e
mendiant !
Tous
les Gardes Mobiles de Cébazat intégrèrent la 2e compagnie du 2e
bataillon du 32e régiment
d'Infanterie de Mobiles du Puy-de-Dôme
et firent partie de l'armée de la Loire du 23 septembre 1870 au 12
mars 1871.
Les Gardes Mobiles étaient entretenus par les communes et de ce fait
se trouvaient souvent sous-équipés , peu disciplinés et mal formés à
l'exercice de la guerre.
La plupart de nos Cébazaires reçurent à leur affectation : 1 capote,
1 vareuse, 1 pantalon et 1 képi.
Certains, peu nombreux, eurent la chance de se voir délivrer un
havre-sac, sorte de sac à dos. Cette mention peut paraitre dérisoire
mais ce havre-sac évitait les blessures et les entailles causées par
la simple musette portée en bandoulière qui étaient le plus souvent
attribuée aux Moblots.
C'est ainsi que la misère de son équipement valut au 32e régiment
de la GM du Puy-de-Dôme l'appellation de 32e mendiant.
«Impression d’un
Mobile du Puy-de-Dôme (lettres à sa famille)
Camp près de Chevilly .- Je vous écris sur un papier à
lettre d’un format nouveau, bien heureux d’avoir trouvé
un carnet auquel j’ai pu arracher ces deux feuilles. (…)
Hier, j’ai vu
deux de mes hommes laisser dans une ornière leurs
souliers qui ne tenaient plus et continuer bravement à
pied une étape de 6 kilomètres. Ce qu’il y a
d’admirable, c’est que nos soldats souffrent sans sa
plaindre et ont un entrain et une ardeur qui promettent
la victoire. Nous souffrons, mais nous vaincrons et nous
panserons au retour nos blessures avec nos lauriers. (…)
Extrait de "la
semaine religieuse" 24 décembre 1870
|
Liste des Cébazaires que le
tirage au sort ou l'exemption a placés dans la Garde Mobile et qui ont participé à la guerre
de 1870-71
ARNAUD Antoine (né 1846)
vue42
AUBERT Jean
vue48
AUDEVIS Jean
vue48
AVEL Jean
vue22
AVEL Pierre
vue24
BABUT Guillaume
vue43
BAPTISTE Jean Briquet
vue40
BRUNEL Antoine vue45
CHAPON Jean dit Jules
vue24
DESMARTIN Antoine
vue45
DUMAS Jean vue23
FREDET Jean vue54
PLASSE Jean vue42
RIGAUD Pierre
vue47 |
Les Moblots de
Cébazat
Voici la liste sans doute incomplète des Moblots de Cébazat partis
pour la guerre.
En vert
ceux issus du contingent et qui se sont faits remplacés et ont
intégré de ce fait la Garde Mobile.
soldat |
naissance à CBZ |
parents |
profession |
date d'incorporation |
ARNAUD Antoine |
5.10.1846 |
Gilbert et
Jeanne Fabre |
|
1.2.1868 |
ARNAUD
Antoine |
23.6.1849 |
Etienne et Jaqueline Chapon |
cultivateur |
|
AUBERT Jean |
10.9.1845 |
Michel et Anne
Andrieu |
cultivateur |
1.2.1868 |
AUDEVIS Jean |
4.7.1846 |
Martin et
Marie Orine |
cultivateur |
1.2.1868 |
AVEL Antoine |
9.7.1847 |
Antoine et Anne
Archimbaud |
cultivateur |
1.7.1868 |
AVEL Jean |
2.11.1849 |
Jean et
Gabrielle Fredet |
marchand |
1.7.1870 |
AVEL Pierre |
19.2.1849 |
Antoine et
Marie Avel |
cultivateur |
1.7.1870 |
BABUT
Guillaume |
7.10.1847 |
Marien et
Marie Rigaud |
fondeur |
9.7.1868 |
BAPTISTE Jean |
13.1.1846 |
Jean et Anne
Martin |
cultivateur |
1.2.1868 |
BARDIN Gilbert
|
24.12.1849 |
Bonnet et Michelle
Lignières |
propriétaire |
1.7.1868 |
BARTHELEMY
Fr. |
25.2.1848 |
François et Anne Gilbert
|
cultivateur |
1.7.1869 |
BRUNEL Antoine |
14.10.1848 |
Jean et
Catherine Avel |
cultivateur |
1.7.1869 |
CHAPON Jean dit Jules |
25.7.1849 |
Claude et Jeanne Hermain |
jardinier |
1.7.1870 |
DESMARTIN Antoine |
26.1.1846 |
Jean et Jeanne Manzat |
|
1.2.1868 |
DESMARTIN Etienne |
8.3.1848 |
Marien et Marie Simonet
|
cultivateur |
1.7.1869 |
DUMAS Jean |
22.2.1849 |
Marien
et Jeanne Mignard |
cultivateur |
1.7.1869 |
EMERY Pierre dit Paul |
11.12.1847 |
+Antoine et Jeanne Orine |
|
1.7.1868 |
FREDET Jean |
15.12.1845 |
Etienne et Marie Quintien |
cultivateur |
1.2.1868 |
PLASSE Jean |
10.1.1846 |
Joseph et Françoise Chapon |
jardinier |
1.2.1868 |
RIGAUD Pierre |
11.5.1846 |
Pierre et
Antoinette Emery |
|
1.2.1868 |
|
La retraite Suisse
En décembre 1870,
l'armée de l'Est est créée sous le commandement du général Bourbaki.
Elle intègre l'armée de la Loire existante et s'engage vers l'Est de
la France afin de libérer Belfort.
L'avancée de l'armée de l'Est est compliquée par le froid extrême
qui règne cet hiver-là avec des températures proches de -20°C, de la
neige et un vent glacial. La victoire à Villersexel le 9 janvier
1871 est un vain espoir pour les Français qui doivent battre en
retraite. Le 24 janvier, l'armée française se retrouve dos à
Pontarlier sans autre possibilité de déplacement que les passages
escarpés du Jura qui conduisent à la Suisse.
La retraite de l'armée française vers la frontière suisse fut
souvent comparée à la retraite de Russie de l'armée napoléonienne en
1812. L'extrait suivant semble le confirmer.
"Bourbaki, désespéré
tente de suicider par un coup de revolver sur la tempe. L'armée de
l'Est est perdue. Clinchant, le 27, l'engageait sur les pentes du
Jura.
Son espoir était de tenir à Pontarlier, d'y prolonger une guerre de montagnes. Mais avec quoi ? Il ne commandait qu'à une
foule en haillons, où, à part quelques unités, il n'y avait plus ni
grades, ni rangs, rien qu'une immense cohue d'uniformes mélangés,
que le long des routes montantes s'élevait en gémissant, gravissait
l'indicible calvaire. Plus de 100 000 hommes cheminaient dans la
neige, sans rien d'humain que la faculté de souffrir, qui
s'atrophiait elle-même. La misère passait les forces. On piétinait
comme un bétail, à moins qu'on ne se laissât choir pour mourir sur
place, de faim, de fatigue, et de froid. Une longue toux -poitrines
en feu, membres glacés, - secouait les colonnes, leur serpentement
noir à l'infini, entre des murs de neige. Seconde retraite de
Russie, dont l'horreur égalait l'autre. C'était une chose étrange
que les chevaux affamés se rongeant queue et crinière, mangeant le
bois. Spectres au poil bourru, glacé de givre. Ils crevaient
par centaines.
On était soutenu que par l'idée de la Suisse proche, havre de repos,
vers lequel des malheureux poussaient déjà."
Extrait de "1870-1871,
illustré" Léon Van Neck.1910
Le 1er février, la
convention de Verrières est signée entre le Général Clinchant et le
Général suisse Herzog autorisant l'entrée en Suisse de l'armée
française. Près de 84 000 hommes dont plus de 5000 blessés furent
répartis dans toute la Suisse qui accueillit généreusement tous ces
malheureux.
L'accueil de ces milliers de réfugiés constituera la première grande
mission de la Croix-Rouge suisse qui avait vu le jour le 17 juillet
1866.
Le seul Cébazaire dont nous avons retrouvé la trace en Suisse est
Etienne DESMARTINS qui fut interné à Altstätten dans le canton de St
Gall.
Le rapatriement des soldats français internés en Suisse se fera
entre le 13 et le 22 mars.

Remise des
armes de l'armée française à son passage en Suisse
"Armée de l'Est arrivant en Suisse" Edouard Castres-
Musée de Lucerne
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Ambulance des internés français de l'armée de Bourbaki à
la chapelle des Terreaux à Lausanne- Photographie
février 1871-Auguste Bauernheinz -Musée historique
Lausanne |
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