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La démographie Les
premières sources démographiques que sont les terriers datant du 15e
siècle et qui renferment la liste des censitaires de la commune ne
permettent pas d’estimer le nombre d’habitants de Cébazat. Il faut
attendre la visite paroissiale du 12 avril 1698 pour apprendre qu’il
existe 1200 communiants dans la commune. Ce nombre, dont les
historiens débattent encore de sa correspondance avec le nombre
total d’habitants, nous permet cependant d’observer l’évolution
croissante de la population sur presque 1 siècle. Les recensements (année : habitants)
La fin du 19e et le
début du 20e siècle enregistrent une baisse notable de la population
cébazaire comme dans beaucoup de communes rurales d’Auvergne.
L’exode des Auvergnats vers Paris et sa région est alors très
importante, favorisée par le développement du chemin de fer et
particulièrement de la ligne Clermont-Ferrand-Paris.
Toutes les données démographiques de Cébazat pour 2017 (cliquez)
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![]() ![]() Vue aérienne de Cébazat en 1953 et en 2013
D'autres vues aériennes (cliquez) |
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La courbe des décès jusqu’en 1740 comporte 3 pics bien définis : en 1709, 1721 et 1733 avec respectivement 84, 100 et 96 sépultures enregistrées alors que Cébazat enregistre une moyenne de 35 décès par an sur cette période. Mais que s’est-il donc passé ces années-là pour justifier cette surmortalité ?
L’hiver 1709 fut un des plus
froid que la France ait connu et nous trouvons de nombreux
témoignages de curés qui parlent de températures extrêmes, de blés,
de noyers et de vignes gelés et d’animaux morts de froid. Cette
vague de froid extrême commença le 5 janvier 1709 et dura jusqu’au
10 février. Paris enregistra -21,2 ° les 13 et 14 janvier,
Montpellier connut -16, 1 ° le 11 janvier 1709.
Pour plus de témoignages sur le « grand hiver »
1709 :
ICI
L’année 1721 fut aussi un
record concernant la mortalité avec 100 sépultures enregistrées,
alors que le chiffre est de 22 en 1720. On compte 96 décès en 1733. Cette année ne fut pas marquée par un climat extrême et l’analyse de ce surplus de décès est plus compliquée. Effectivement, la plupart des décès ont lieu à l’automne (de septembre à novembre) et concerne des personnes de tout âge. De plus, l’année suivante est, elle aussi, très endeuillée avec 72 décès. Le mystère est donc entier sur les raisons de cette surmortalité.
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